La principale problématique des édulcorants est qu’ils sont des molécules peu ou très peu volatiles. Ils ne s'évaporent pas dans leur globalité, en même temps que le e-liquide.
Les molécules restent dans le réservoir, se déposent en partie sur la résistance et subissent sa chauffe (entre 180 et 230°C). La molécule a donc de très fortes chances de subir une détérioration.
Le risque est donc une dégradation de la molécule en substances toxiques pour la santé.
L’édulcorant le plus utilisé à l’heure actuelle est le néotame (E961). Le néotame a un pouvoir sucrant bien supérieur au sucralose. Il présente donc l’avantage de nécessiter une concentration bien moins élevée pour l’obtention d’un aspect sucré équivalent.
Reste à connaître plus en détail sa volatilité, le taux de molécule restant après évaporation, la température de chauffe potentielle entraînant sa dégradation et les produits de dégradation éventuels. Selon nos sources, une étude sur la toxicologie du néotame est actuellement en cours. Les premiers résultats s’avéreraient plutôt prometteurs. De notre côté, nous attendrons des données chiffrées pour nous prononcer. Dans un principe de précaution, nous faisons actuellement le choix de limiter au strict minimum les entrées de nouveaux liquides contenant tout édulcorant.